Après
un vendredi consacré à mon chéri (c'était son anniversaire) et un samedi matin
consacré aux enfants/ménage,entretien chevaux + repas... je décide de
partir seule en balade!
Mon chéri ne peut pas s'y opposer (après sa grasse mat organisée par sa chérie!)...vent de rebellion enfantine mais je tiens bon, je pars SEULE!
Je
sors Guizmo seul, avec pour compagnie un gros filet à foin bien tassé.
Je décide de la cantonner au rdl relié à l'abri au cas où il ferait le
kéké, je préfère qu'il soit loin des gens qui pourraient s'approcher de
la clôture.
Il est tout stone, pas un
hennisement. Je pars en zieutant quand même, mais rien, le nez dans son
filet il ne me regarde même pas partir, cool!
Retour
à la maison où j'ai laissé Marlou, on se prépare, il hennira une seule
fois, lorsque je suis rentrée un peu longtemps dans la maison pour
m'équiper.
D'ailleurs je prends mon portable, il a été débranché alors que j'avais anticiper pour le mettre à charger, grrrr...
Juste de quoi pendre une pauvre photo, batterie faible!!!!
Pauvre photo car Marlou est tanké comme un comtois sur cette photo!
On
part à pieds comme à notre habitude, je ressangle et hop en selle! Ralala, ça fait une éternité qu'on est pas parti tous les deux, ça me
manque...
Bon je ne vous raconterai pas les plus de deux heures
passées dans notre Beauce, le vent glacial... une belle balade aux trois
allures mais beaucoup de pas, je me suis amusée à faire des transitions
pas/galop et galop/pas/arrêt, c'est un peu dur, il passe toujours par
quelques foulées de trot avant.
On a fait coucou aux canards, une
cinquantaine qui ont vite déguerpi quand on s'est approché, ce qui a
valu un petit sursaut à Marlou...faut dire que la route passait sur un
petit pont avec un petit muret, et c'est lorsque on sait approché du
muret que les canard sous le pont ont eu peur, je pensais pas d'ailleurs
qu'ils étaient autant!
On a longé le cours d'eau au petit galop souvent, entrecoupé de pauses broutages amplement méritées.
C'était troooooop bien, un Marlou connecté à 200%...j'ai fermé mes yeux plusieurs fois tellement j'étais bien!
Cette
sensation que rien ne peut arriver à dos de Marlou...même en longeant
une route où les voitures vous croise à plus de 80km/h...j'ai quand même
pris l'option "je marche à l'opposé dans le champs" mais les voitures passaient à moins de 10 de nous. Fossés, contre-haut, il va partout
où je lui demande... y a juste les petits cailloux qui le gênent, il
cherche les bas côtés!
Deux passages étroits dont un avec
passerelle où il a serré les fesses, je m'y suis attardée pour qu'il
touche un peu tout ça avec son nez et se décontracte, ça fait longtemps
qu'on est pas passé par là!
C'est celle-là notre passerelle, on l'a
déjà mis en photo : le petit pont résonne et passe sur un petit cours
d'eau et ensuite il faut négocier les barrières vertes!
Traversée
de l'usine et on revient par les
champs, ça monte un peu, au pas ça lui fait les abdos! (c'est ce que
disait Thomas mon moniteur d'attelage !)
On
se refait plein de transitions...j'ai essayé à l'énergie pour les
montantes, nickel...par contre pour "descendre" du galop, j'ai eu beau
m'assoir dans ma selle, ben rien du tout...faut dire qu'on fait tout à
la voix nous , va falloir bosser!
Retour
à la maison, une poignée de floconnés, on laisse le matos et on rejoint
Guizmo. Je feinte et le laisse brouter aux abords de la parcelle,
Guizmo ne nous voit pas, Marlou ne l'appelle pas mais moi par contre je
vois Guizmo qui broute (les quelques brindilles qui poussent dans le rdl)...on se rapproche jusqu'à brouter à 15-20m de l'entrée, c'est
seulement là que Guizmo nous a vu et qu'il nous accueilli d'un petit
hennissement rauque, calmement.
Je lâche Marlou mais ils sont toujours séparés, puis j'ouvre le rdl...les retrouvailles sont d'un calme!!!
Le
soleil allait se coucher, l'atmosphère était calme, le vent ne
soufflait plus...je me suis dit que j'avais beaucoup de chance...
Je
n'ai pas voulu rentrer tout de suite, je suis restée assise à les
regarder... avant de prendre le retour de la maison et de retrouver ma
petite famille...
Une belle parenthèse, merci Marlou
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